DECOUVREZ VOTRE VRAI VISAGE AVEC DOUGLAS HARDING ET JULES SUPERVIELLE

MES PUBLICATIONS


  • Jules Supervielle ou la connaissance poétique (2 tomes), éditions L’Harmattan, 2001.
Peut-on parler d'une connaissance poétique ? Et, si c'est le cas, quelle est sa spécificité face aux sciences et aux autres savoirs ? A ces questions se prête tout particulièrement l'?uvre poétique de Jules Supervielle, en ce qu'infatigablement elle se propose, «à travers le monde intérieur, d'aller à la connaissance poétique du monde qui nous entoure».


La démarche cognitive de Supervielle est singulière : ce poète puise son inspiration dans le «soleil d'oubli» qui lui sert de mémoire et de conscience. Que s'agit-il d'oublier ? La trop étroite affirmation, les certitudes accumulées comme autant de leurres. Le flux de l'interrogation ne cesse de nourrir cette enquête métaphysique aux prises avec de vastes questions : l'appréhension de la mort, le rapport à l'univers, à autrui et au moi.


Curieuse connaissance, en effet, que celle qui incite le poète à désapprendre. En installant le lecteur dans le «désert du papier», vierge de toute clôture, à l'image des lieux immenses et vides qui hantent l'imaginaire de Supervielle.


Nous voici bien loin des lectures qui présentent ce poète comme un défenseur, quelque peu rétrograde, du discours ; bien loin des catégories et des nomenclatures, ces instruments dont s'arment toutes les théories. C'est un geste cognitif, et non une somme de connaissances, que l'on cherche à saisir. Un acte verbal, qui commence par reprocher au savoir d'exercer sur son objet une emprise, et, partant, une forme de violence.


Renoncer au savoir : n'est-ce pas là le premier pas, aussi inattendu que nécessaire, vers une connaissance différente de toutes celles dont nous sommes coutumiers ?



  • Les Jardins de Colette – Parcours symbolique et ludique vers notre Eden intérieur, éditions Le Souffle d’or, 2004.



Jardinière de beauté, d'abondance et de fabuleux, Colette vous invite à voyager dans vos jardins intérieurs. Son écriture bâtit une sagesse qui vous engage dans une relation au monde très profonde. En avivant vos cinq sens, cette sagesse vous ouvre à la plénitude de la Vie, c'est-à-dire à une joie non dépendante des circonstances extérieures. Accompagné d'un jeu symbolique, ce livre vous propose de découvrir votre Eden intérieur en y rencontrant vos forces, vos racines, vos richesses et en vous guidant dans cette double recherche : unification de soi et ouverture au monde. Votre parcours se construira à travers l'exploration d'une multitude de symboles, de métaphores, d'archétypes. Vous explorerez les quatre étapes structurantes de tout voyage intérieur : reconnaître ses peurs et ses désirs ; retrouver l'esprit d'enfance ; se relier à l'univers ; vivre ici et maintenant. Trois circuits s'offrent à vous : un circuit symbolique où vous voyagerez dans l'univers des symboles de Colette, un circuit littéraire où vous cheminerez de texte en texte dans les jardins de l'écrivain grâce à des commentaires approfondis, un circuit ludique inspiré du jeu de l'oie traditionnel. Votre quête puisera à la source vive de l'œuvre de Colette. Elle bénéficiera de deux supports : un livre, riche en exercices pratiques, et de magnifiques illustrations, qui reflètent fidèlement l'atmosphère des jardins de l'écrivain. Un travail littéraire remarquable et profondément novateur alliant la lecture à l'expérience directe et au jeu ! La découverte de votre jardin intérieur vous attend !



  • La Fable du monde – Jules Supervielle, éditions Bertrand-Lacoste, coll. « Parcours de lecture », 2008.



Série Oeuvres intégralesPour lire les oeuvres intégrales.Lire, c'est tracer dans un texte des parcours de lecture.Chaque volume de cette collection propose un parcours de lecture possible pour une oeuvre intégrale reconnue ou méconnue, à découvrir ou à relire.Ces Parcours de lecture veulent aussi donner par l'exemple les moyens d'une lecture active.Pour aider chacun à tracer ses propres chemins,. des repères dégagent les méthodes d'analyse et les notions techniques utilisées,. des textes complémentaires ou des prolongements suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres oeuvres.








  • Pierre Dhainaut, éditions des Vanneaux, coll. « Présence de la poésie », 2008.





«Les mots dans les poèmes [...] ne seront justes que s'ils renoncent à se mettre en avant pour contribuer à la création de l'ensemble, lequel, en retour, leur apportera le rayonnement. Dans la recherche de cette justesse, les chemins s'effacent, le poète oublie ses intentions et ses ambitions, il ne reçoit de soutien, d'énergie, que de son écoute. [...] J'appelle écoute ce sens qui n'est jamais acquis de la générosité. L'initiation se poursuit de poème en poème, de relais en relais. Aucun poème ne me comble (...)


«Entrer, entrer en connivence, / la pluie nous éveille, l'éclaircie.» C'est par la lecture d'Introduction au large (2001) que je suis entrée dans l'oeuvre de Pierre Dhainaut. Peu de temps après, j'ai fait sa connaissance.
Est-il fréquent de rencontrer un poète et un homme si accordés l'un à l'autre ?
«Nous guider sur les souffles», «réconcilier la nuit, la source»... Toujours fluide, sa parole se retire volontiers pour se mettre à l'écoute, tandis que sa mémoire garde avec précision telle ou telle phrase, prononcée au hasard de la conversation. Sur son visage passe parfois l'ombre d'une mélancolie, vite effacée par le sourire, l'«esprit de bienvenue».
À ma demande, il se rendra par deux fois dans le collège où j'exerce, pour partager son goût des paroles «justes», pleine­ment ouvert à ces jeunes élèves qui ignorent presque tout de la poésie. Ouvert à tous les enfants, même à ceux de passage, dont il s'informe régulièrement et retient les nouvelles. «Enfant qui nous ordonne en courant de le suivre / [...] / nous ne pouvons aller qu'en son sillage».
«Appuie-toi sur l'écoute»... La même disponibilité habite Jacqueline, son épouse, dont la vive présence laisse deviner l'im­portance du rôle joué à ses côtés.
Si je songe aux crises qu'il traversa, le voir aujourd'hui suffit à me convaincre que la poésie sait se rendre utile au poète autant qu'à ses lecteurs - pour le construire, le transformer et l'ouvrir.



  • Jules Supervielle aujourd’hui, actes du colloque d’Oloron-sainte-Marie – 1er et 2 février 2008, textes réunis et présentés par Sabine Dewulf et Jacques Le Gall, Presses Universitaires de Pau, 2009.  Leçons de vie d'une oeuvre

De quelle utilité serait une poésie qui ne nous aiderait pas à vivre ? À vivre vraiment, au coeur du quotidien, en relation avec le monde qui nous entoure et nous habite ? Trop nombreux sont encore ceux qui pensent que la poésie est l'affaire de rêveurs ou de purs explorateurs du langage, de ces « professeurs de billards » dont se gaussa Isidore Ducasse, dit Lautréamont, natif de Montevideo comme Supervielle.


Face à ces croyances tenaces, l'oeuvre de Supervielle s'impose comme un témoignage unique de la vie concrète - physique et psychique - d'un homme qui cherchait avant tout, en dehors des dogmes et des sentiers battus, à se mettre en relation avec lui-même, avec autrui et avec l'univers. Un univers perçu dans sa totalité cosmique, au lieu du monde divisé où nous vivons tant bien que mal, coupés de nous-mêmes comme de ce qui nous entoure et dont nous sommes pourtant tributaires.



  • Le Jeu des miroirs - Découvrez votre vrai visage avec Douglas Harding et Jules Supervielle, éditions Le Souffle d'or, 2011.